Usine transformée en loft, garage, boutique réaménagée en appartement… la tendance des biens atypiques n’en finit pas de séduire les acheteurs en recherche d’habitations uniques, aux murs remplis d’histoire.
Qu’il s’agisse d’anciens ateliers ou d’usines réaménagées en loft, de garages, boutiques ou même de chapelles transformées en maisons, le marché du bien atypique est en pleine expansion. Bien qu’il ne représentait que 5 % du marché immobilier en 2017, il est en aujourd’hui en constante augmentation et séduit un public d’acheteurs avisés, en quête d’un chez-eux de caractère. Souvent situé en milieu urbain, ces propriétés pas comme les autres présentent de nombreux avantages, comme des espaces extérieurs (terrasses, jardins, cours…) ou de généreuses surfaces. En effet, la superficie moyenne d’un bien dit atypique est de 144 m², soit 50 m² de plus que la moyenne des habitations sur le territoire français.
Selon une étude de l’agence Espaces Atypiques, spécialisée dans la vente d’immobilier d’exception, le budget moyen pour l’achat d’un bien atypique est deux fois et demi plus élevé que la transaction moyenne française : 560 000 euros contre 260 000 euros pour une maison et entre 190 000 et 230 000 euros pour un appartement. Cependant, les biens à moins de 300 000 euros tirent leur épingle du jeu. Ils représentent effectivement 24 % de l’offre.